Accueil > Purgatoire > Devernir influenceur (ou pas)
Devernir influenceur (ou pas)
samedi 9 août 2025, par
En prenant quelques notes sur des publications possibles, je remarque que je choisis un titre (provisoire) et que j’ajoute en général au moins 1 lien externe dans le corps du texte.
C’est souvent l’envie de faire un lien vers un contenu qui m’incite à publier quelque chose. J’ajoute très peu pas des pistes pour poursuivre la navigation une fois l’article rédigé. C’est l’envie de faire des liens qui est première et qui enclenche le processus de rédaction puis publication.
J’allais écrire un billet sur les liens et sur leur importance, parce que c’est ma manière de concevoir et de pratiquer le web depuis toujours. Et voilà que je tombe sur le billet Je ne suis pas un influenceur de Thierry Crouzet dans mon agrégateur de flux RSS.
Je ne me sens pas du tout influenceur et n’ai jamais eu le moindre souhait de le devenir. Mais quand je lis ceci chez Crouzet, je me dis que c’est peut-être une vocation contrariée :
Alors oui, influençons-nous avec douceur, conseillons-nous des livres, des films, des musiques, des articles, des idées de sorties, mais gardons-nous d’utiliser les technologies numériques propagandistes pour démultiplier notre influence et la transformer en injonction de masse. Pratiquons l’influence douce, au détour de nos conversations, ne faisons pas profession de la manipulation. Toujours méfions-nous des modes et de leurs apôtres.
Je crois qu’avec les liens que je publie, je joue un peu de l’influence douce. Ce que je souhaite vraiment, c’est que les internautes suivent les liens que je leur propose. Parce que je choisis de renvoyer à des contenus que j’ai lus et que j’estime stimulants pour la réflexion.
Si je peux être « blogueur (protestant) influent » — vieille formule dépassée — en permettant à celles et ceux qui me suivent de lire des personnes plus intéressantes que moi, ça me convient très bien.
Sur theologique.ch, j’ai installé des statistiques. Il va de soi qu’elles sont respectueuses de votre vie privée (Plausible Analytics Privacy Policy). Cela vous étonnera peut-être, mais je me fiche pas mal du nombre de visites. Je suis intéressé par 3 informations :
- les erreurs 404 qui me permettent de détecter des liens qui mènent vers des pages qui ne sont pas ou plus en ligne, et au besoin de proposer des redirections utiles
- les liens sortants (les clics sur les liens externes que je propose), pour me rassurer et savoir que
je joue de mon influenceje propose des liens qui intéressent les internautes - les liens entrants, pour détecter les blogueurs et blogueuses qui ont de l’influence et la bonne idée de renvoyer à mon site
J’ai configuré les statistiques ainsi bien avant de penser à ce billet, comme je le fais sur tous les sites. Parce que les liens et les textes sont toujours les éléments constitutifs du web, je vérifie en permanence que ces principes fonctionnent toujours. Le reste n’est que bullshit.