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Intéressant, CloudFlare, un des grands acteurs du web, passe à Hugo pour sa documentation. Pour plus de simplicité et de facilité.
J'y vois une convergence entre ma volonté de simplicité (lowtech), mon intérêt pour Hugo (qui motorise ma-paroisse.ch, eglises-ouvertes.ch, predication.ch, etc.) et mes réflexions sur la documentation technique.
Je continue mes recherches sur la documentation technique et je vois plein de parallèles possibles avec les institutions. Quelques notes formulées à ma sauce pour mémoire:
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La documentation du code n'est pas suffisante. Ce n'est qu'une petite partie de ce qu'est la documentation. Elle ne dit pas pourquoi un logiciel change le monde, comment s'impliquer dans la communauté, quelles sont ses valeurs, etc.
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Votre pire problème, c'est le «moi d'il y a 6 mois». Si je ne documente pas ce que je fais, je ne comprends même plus les choses quelques mois plus tard. Comment imaginer impliquer d'autres personnes, transmettre quelque chose, etc. si je ne m'y retrouve pas?
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L'ingénieur (développeur) a de grandes connaissances, mais ne veut pas faire l'effort de les transmettre (à l'audience). Dans le modèle traditionnel, les personnes ne sont pas au même niveau et il faut des connecteurs.
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Dans le monde open source, les développeurs sont souvent aussi l'audience. L'enjeu, ce sont les débutants, comment éviter le jargon, comment être inclusif, etc.?
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Je le ferai plus tard signifie au fond: cela ne sera jamais fait!
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Il y avait beaucoup d'utilisateurs (d'un logiciel), mais pas de communauté! Intéressante distinction. Qu'en faire en institution (ecclésiale): qui sont les utilisatrices et utilisateurs, qu'est-ce que la communauté?
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Un ensemble de compétences au service de la clientèle. C'est la spécificité de Write the Docs dans le monde de la documentation technique. Faire des pauses durant les conférences, c'est aussi le moyen de faire se rencontrer toutes ces personnes.