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D’autres leaders, sans prendre franchement leur distance avec la Russie, ont modéré leur approche. Franklin Graham lui-même a souligné au média Religion News Service qu’il ne soutenait pas la guerre.
Facile: tu soutiens un type dont la politique mène inexorablement à la guerre, mais tu ne soutiens pas la guerre.
On se rappelle la mise en garde de François Mitterand «Le nationalisme, c'est la guerre!». Un point c'est tout.
https://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00129/le-nationalisme-c-est-la-guerre.html
Après, on peut soutenir des fachos parce que ça nous arrange, parce que l'on est homophobe ou islamophobe... mais il faut assumer.
Pasteur et professeur émérite de théologie pratique à l’Université de Neuchâtel, Pierre-Luigi Dubied est un grand connaisseur de la Russie, de sa culture et de son histoire. Il réagit à la guerre en Ukraine par une lettre, adressée au Patriarche russe Kyrill.
Pour Luther comme pour Dietrich Bonhoeffer, il n’y a pas d’attitude idéale et unique face à la violence et à la guerre. Il s’agit avant tout de rechercher à limiter la violence dans le contexte où elle se déploie. Et à rechercher le moindre mal, sans espérer le supprimer.