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Cette question, je me la suis posée pour la première fois lorsque le débat faisait rage dans le canton de Vaud autour de la création de la Haute Ecole de Théologie (HET-Pro). Je constatais alors des incohérences dans les arguments réformés contre une possible collaboration ou reconnaissance de la Haute Ecole. C’est en découvrant le travail de William Swatos que j’ai enfin pu commencer à répondre à cette énigme. Ce n’est pas une question de théologie ou d’ecclésiologie, mais une question de pouvoir et de privilèges.
Plusieurs désaccords avec la position de Philippe Golaz, peut-être parce que je vois les choses de Neuchâtel, avec un arrière-fond jurassien bernois.
Toutefois, je pense que son billet éclaire le débat et pose des choses.
Si je ne suis vraiment pas évangélique (mais vraiment pas du tout, quand j'en lis des définitions sociologiques), ce n'est pas pour une question de pouvoir ou de privilèges. Mais pour des questions herméneutiques (le rapport au texte, à l'histoire, à la culture, au «monde», au sacré, au blasphème, etc.).
Cela dit, je pense que la question du pouvoir et des privilèges est importante. Celle des privilèges des «reconnu·e·s», des «établi·e·s», mais aussi celle des pasteurs évangéliques qui préfèrent, se bouchant le nez, les salaires et les cures des Églises réformées...
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