Allemagne, années 1920. La Grande Guerre est finie. L’Allemagne est vaincue, écrasée. La gloire prétentieuse du Kaiser Guillaume II qui croyait à l’hégémonie européenne de l’Empire est lourdement retombée. Le peuple allemand qui pensait gagner la guerre est humilié. Et c’est toute son économie qui s’effondre dans une inflation dantesque.

Les tableaux des années 20 que présente cette exposition ne montrent que des visages fermés, des yeux morts, et communiquent une atmosphère saisissante de dépression sans espoir.

Pas de recherche de ressemblance ni de perfection, pas de juste ni de faux, pas de palmarès. C’est cela qui est libérateur. Comme M. Jourdain, nous avons fait de la théologie à notre insu. Nous avons tenté de découvrir le(s) visage(s) de Dieu dans la rencontre de ces visages connus ou inconnus. L’Esprit a soufflé sur nos reflets de ces visages qui garderont leur part de mystère.

Les deux toiles réalisées lors de l'atelier créatif animé par Armin Kressmann ont été l'objet de notre méditation lors du culte d'hier.

Votre talent va vous surprendre! C'est ainsi que tout un chacun.e était invité à participer à un atelier créatif animé par Armin Kressmann.

Allez, un petit Baselitz (vu à Karlsruhe) pour compléter les billets précédents sur lui et Basquiat

Et merde, je vais passer des heures à regarder des œuvres...

Je publie la notice Wikipédia de Baselitz pour à la suite de mes remarques sur Basquiat. Encore un artiste dont on n'entend jamais parler dans le domaine religieux / spirituel / théologique / etc.

À chaque fois que j'ai vu un Baselitz (la dernière fois à Unterlinden à Colmar), j'ai trouvé ça foudroyant! C'est le tableau que je vais revoir plusieurs fois durant ma visite.

Étoile filante de la scène artistique new-yorkaise, Jean-Michel Basquiat, mort d'une overdose en 1988 à seulement 27 ans, est considéré comme l'un des artistes américains les plus influents et les plus prolixes de la fin du XXe siècle. Il a, notamment, fait entrer le graff et la culture de la rue dans les musées. Parmi les milliers de toiles et de dessins qu'il a réalisés, certains se vendent aujourd'hui, trente ans après sa disparition, pour des dizaines de millions de dollars. Attiré par la culture underground post-punk de Basquiat, Andy Warhol a offert au jeune artiste un accès privilégié à la célébrité

Certains de mes proches me faisaient la réflexion à propos des productions de Basquiat: «pour moi ce n’est pas de l’art, c’est du délire (psychotrope) ou du gribouillage tout au plus…»

Témoins parle de Basquiat, joie immense! La puissance de cet artiste est folle. Ses toiles me fascinent.

Regarder un de ses tableaux m'interpelle et me bouscule beaucoup plus que tant de messages théologico-religieux.

Combien prétendent que l'Évangile bousculent et ne font que répéter des banalités et de la bien pensance? Lui, il a tout déchiré.

Merci infiniment (à Témoins et Basquiat)!

Si jamais: https://www.dailymotion.com/video/x6vxr6q